ANTICIPER SA PRODUCTION FOURRAGÈRE POUR PALLIER LES ALÉAS
14/11/20165 min de lecture
JULIEN RIGAUD, INGÉNIEUR D'ÉTUDES
Adapter les ressources fourragères aux besoins futurs du troupeau peut se révéler un exercice difficile lorsqu'il faut tenir compte aussi bien des aléas climatiques que d'un volume de production qui peut évoluer.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Etablir une prévision fourragère pertinente nécessite de se projeter dix huit mois à l'avance pour mettre en place, sur l'exploitation, les surfaces qui seront nécessaires pour nourrir le troupeau. Cette prévision doit s'appuyer sur des hypothèses fiables d'évolution d'effectifs et sur la mise en place d'un système fourrager cohérent. Elle demande également de prévoir des marges de sécurité permettant de faire face aux aléas climatiques.
La détermination des besoins par catégorie d'animaux doit s'appuyer sur des références précises. Pour les vaches en lactation, la quantité de matière sèche à prévoir par animal peut varier de moins de 5 t à près de 6,5 t selon les niveaux de production et de complémentation. Pour les génisses, les besoins fourragers seront proches de 2 t de matière sèche par animal présent (tous âges confondus).
Les stocks de sécurité ne doivent également pas être oubliés. Selon la sensibilité des zones géographiques à la sécheresse, ils seront de l'ordre de 300 à 450 kg de MS par UGB, soit 10 à 15 % des besoins totaux de fourrages stockés.